« J’ai eu une grande conversation avec le directeur général du Collège John Abbott, John Halpin, au sujet du projet de loi controversé 96. Comme vous pouvez le voir sur la photo, M. Halpin s’oppose fermement à ce projet de loi qui limiterait gravement l’accès aux collèges anglais au Québec et réduirait les opportunités pour les étudiants francophones et angl Il a fait pression sur le gouvernement provincial pour qu’il repense son approche de protection de la langue française.
Le projet de loi 96 limite le pourcentage d’étudiants qui peuvent étudier en anglais. Le plafond n’est pas au niveau actuel, mais plutôt une réduction régulière de la capacité relative au cours des prochaines années. Cela empêchera de nombreux étudiants francophones de pouvoir étudier au niveau collégial en anglais. Beaucoup de francophones choisissent de fréquenter les collèges anglais au Québec afin de maîtriser l’anglais langue seconde ce qui leur ouvre des portes en termes d’emploi et d’inscription à l’université. Beaucoup d’anglophones fréquentent les collèges francophones pour les mêmes raisons.
Le projet de loi 96 handicaperait les chances des étudiants anglais d’obtenir leur diplôme collégial ou d’être acceptés à l’université en imposant trois cours de base Beaucoup d’étudiants anglophones n’ont pas eu le français langue seconde adéquat au secondaire et ils échoueraient à ces cours ou recevraient des notes inférieures – quelque chose qui ne peut être pris à la légère dans un environnement où les étudiants pour les admissions universitaires. Le succès des étudiants est en danger à cause du nationalisme en une année électorale. M. Halpin convient qu’on peut faire plus pour protéger le français, comme s’assurer que les élèves du primaire et du secondaire apprennent une seconde langue avant d’atteindre le niveau collégial. Le Parti Vert du Québec est vivement opposé au projet de loi 96 et continuera de défendre les droits des étudiants d’étudier dans la langue de leur choix au niveau collégial.
Limiter les opportunités et le succès des étudiants pour des raisons politiques est la mauvaise approche. Des milliers d’étudiants ressentiront les effets négatifs de ce projet de loi s’il est adopté. Certains ne pourront pas poursuivre leurs études, d’autres ne vont pas entrer dans les programmes de leur choix. L’éducation est quelque chose qui devrait être soutenu et encouragé ; pas utilisé comme un football politique en une année électorale.
En solidarité, Alex Tyrrell Leader du Parti Vert du Québec »