OTTAWA), 26 juillet 2016 – Le Parti vert du Canada et le Parti vert du Québec demandent la libération de la citoyenne canado-iranienne et professeure de l’Université Concordia, Homa Hoodfar, emprisonnée en Iran le 6 juin dernier par les Gardiens de la révolution islamique alors qu’elle menait des recherches sur la participation historique des femmes dans les institutions démocratiques du pays. 

La famille de la professeure Hoodfar et des organismes des droits de la personne – dont Amnistie Internationale – craignent qu’elle ne soit détenue en isolement. Elle n’a pas été autorisée à communiquer avec sa famille ou son avocat depuis son arrestation il y a plus de six semaines. On craint également qu’elle n’ait pas accès à ses médicaments, une forme de torture appliquée par le gouvernement iranien dans d’autres cas.

« Je demande au ministre des Affaires étrangères, Stéphane Dion, d’entrer en pourparlers immédiatement pour assurer la sécurité et la libération de la professeure Hoodfar », a dit Elizabeth May, chef du Parti vert du Canada et députée de Saanich-Gulf Islands.

Daniel Green, chef adjoint du Parti vert du Canada, a déclaré : « « À l’heure où le Canada et l’Iran tentent de renouer leurs relations diplomatiques, le Dr Homa Hoodfar est incarcéré sur le sol iranien sous de fausses accusations. C’est pourquoi je demande à M. le Ministre Stéphane Dion de faire tout ce qui est en son pouvoir pour régler au plus vite ce litige en demandant la libération de Mme Hoodfar. De plus, cette situation délétère démontre l’importance de rouvrir une ambassade à Téhéran afin que le Canada améliore sa réactivité dans ce genre de situation. J’apporte tout mon soutien à la famille Hoodfar. »

Alex Tyrrell, chef du Parti vert du Québec et étudiant à l’Université Concordia, a aussi demandé au gouvernement canadien d’intervenir en ces termes : « J’en appelle au gouvernement Trudeau de faire tout ce qui est en son pouvoir pour obtenir la libération de la professeure Hoodfar et pour rétablir les relations entre les deux pays le plus promptement possible.

« La liberté d’enseignement n’est pas négociable. Les citoyens canadiens devraient pouvoir s’en remettre au gouvernement fédéral pour défendre nos droits à l’étranger. Ses efforts ont été inefficaces jusqu’ici. Des mesures diplomatiques s’imposent maintenant », a soutenu M. Tyrrell.

 

 

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