Je suis arrivé à Calgary, en Alberta, avant l' » assemblée générale spéciale » du Parti vert du Canada qui a été convoquée précisément pour renverser la résolution sur les BDS qui a été votée par les membres lors du congrès annuel du parti en août dernier à Ottawa.
Les derniers mois ont été une période de débats vigoureux au sein du mouvement vert canadien. Il y a eu de nombreuses tentatives de salir et de marginaliser les personnes et les organisations qui appuient le BDS et d’autres causes progressistes.
Il y a beaucoup de problèmes importants que les progressistes doivent régler au sein de l’organisation fédérale. D’abord, je trouve tout à fait inacceptable que des gens qui ont des opinions ouvertement racistes et qui les expriment continuent d’être autorisés à participer aux discussions internes du parti fédéral sans être réprimandés. Il faut que cela change immédiatement si le parti a la moindre volonté d’améliorer la représentation des groupes minoritaires, des femmes et des jeunes au sein de l’organisation fédérale. Dans l’état actuel des choses, tous ces groupes sont gravement sous-représentés. Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi il en est ainsi et il faut prendre des mesures pour corriger la situation, sinon le statu quo restera en vigueur pendant des années.