Face à la crise de recyclage, il faut agir !
Ce matin, j’ai visité l’écocentre de Saint-Michel, à Montréal, où des tonnes de ballots de matières recyclées continuent de s’accumuler tous les jours.
Cette situation n’est pas unique. 27 autres centres de tri au Québec connaissent les mêmes conditions depuis que la Chine a décidé de fermer ses frontières aux importations de matières recyclables en imposant des critères exigeants.
Jusqu’ici 60% de nos matières récupérées étaient principalement expédiées vers ce pays.
Face à la crise sévère que traverse l’industrie du recyclage au Québec, il faut agir et il faut se donner les moyens financiers de l’affronter.
La Ministre de l’Environnement, Isabelle Melançon, aurait indiqué, en mai dernier, que la qualité des matières recyclées est au cœur du problème. Cependant, aucune subvention ou fonds d’urgence pour aider cette industrie en crise n’a été encore annoncé.
Les papetières actives au Québec, tel que Kruger ou Cascades, se disent prêtes à acheter davantage de matières récupérées, mais la qualité demeure un obstacle non négligeable pour ces entreprises.
Le Parti Vert du Québec voit un intérêt évident à ce que les matières récupérées soient conditionnées et recyclées sur le territoire, puisque cela permettra de diminuer les émissions de GES liées aux transports, tout en créant de l’emploi.
Le Parti Vert du Québec appuie la création de cette économie circulaire qu’il juge nécessaire et propose la mise en place de subventions et d’aide afin de moderniser et de revoir les méthodes des centres de tri au Québec.
Il faudrait également diminuer notre consommation et notre production de déchets. C’est en attaquant à la source le problème, que nous pourrons ensemble l’évincer !
Le gouvernement du Québec doit prendre ses responsabilités dès maintenant.
Alex Tyrrell
Chef du Parti Vert du Québec