Le dernier volet du sixième rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur les changements climatiques (GIEC) a confirmé la raison pour laquelle je m’implique au sein du Parti Vert du Québec. En effet,  le rapport est sans équivoque: les problèmes environnementaux sont attribués aux activités humaines. La vérité que nous connaissons et ressentons tous les jours n’est plus une fiction lointaine. Le réchauffement de la planète est devenu la première urgence de l’humanité, hautement et certainement plus dangereuse que la Covid-19. Ces conséquences – certaines déjà visibles d’ailleurs- seront dramatiques pour les populations  si des mesures drastiques et des initiatives de grandes envergures ne sont pas prises afin de  limiter le réchauffement climatique à une hausse de 1.5 °C. Inondations, feux de forêt, glissement de terrain, chaleur suffocante, perte des milieux humides, sécheresse sont autant de conséquences qui frappent actuellement les populations un peu partout dans le monde. Nous sommes à un tournant majeur pour assurer un avenir encore vivable et viable, il faut donc agir maintenant pour éviter des répercussions encore plus dramatiques et irréversibles.

Par ailleurs, pour offrir un avenir à la future génération,  l’humanité doit redéfinir sa façon de consommer,  affirment les experts du GIEC, en incitant les gens et les autorités à réfléchir rapidement à leurs choix alimentaires.  La manière dont nos choix alimentaires influencent le changement climatique est souvent sous-estimée, alors que la production alimentaire représente une grande quantité de toutes les émissions de gaz à effet de serre dans le monde entier, particulièrement l’industrie du bétail. La réduction de la consommation de viande est donc une bonne façon d’œuvrer pour la santé de la planète! Après notre alimentation, c’est dans notre habillement qu’un autre changement dans notre façon de consommer peut s’opérer pour être bénéfique à l’environnement. En effet, l’impact environnemental de l’industrie du textile  est ÉNORME, on sait que cette industrie émet 1,2 milliards de tonnes de gaz à effet de serre par an, soit plus que le trafic aérien et maritime réuni, et utiliserait annuellement 4% de l’eau douce disponible mondialement (Belin, 2020).

L’heure est à l’action ! Nous devons nous battre pour que les plus gros émetteurs de la planète réduisent d’urgence leurs émissions. L’espoir est encore permis, le futur dépend de nous !

Les militants du climat sont souvent dépeints comme des radicaux ou des extrémistes par nos dirigeants qui aimeraient que l’on ferme les yeux afin qu’ils augmentent  la production de combustibles fossiles sans se soucier des répercussions engendrées. On ne peut pas se permettre de continuer comme cela, nous avons besoin d’une voix forte à l’Assemblée nationale du Québec afin que de vrai changement et de vrais actions se fassent en faveur de l’environnement et de la justice sociale.

C’est pourquoi l’heure est à l’union! Un gouvernement Vert est nécessaire pour faire de l’environnement une priorité, et nous ne baisserons jamais les bras peu importe les critiques et les difficultés car nous savons qu’avec de la volonté il n’est pas trop tard pour freiner le réchauffement climatique. Néanmoins, pour y arriver, on a besoin de vous, de votre vote et de votre implication comme bénévole ou candidat. Nous devons briser le statu quo ensemble !

-Halimatou Bah, Cheffe adjointe du Parti Vert du Québec

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