L’endométriose est une maladie gynécologique fréquente qui touche près de 10 % des femmes. Maladie méconnue et souvent taboue, les femmes qui sont atteintes par la maladie rencontrent beaucoup de difficultés avant de recevoir un diagnostic et un traitement. Selon EndoAct Canada, les femmes atteintes voient, en moyenne, 5 à 7 médecins avant de recevoir un diagnostic et le coût estimé de l’endométriose est de 1,8 milliard de dollars par an pour le Canada. L’endométriose étant une maladie très difficilement diagnostiquée, les femmes qui sont touchées, sont souvent aussi victimes d’une errance médicale, en plus des douleurs insupportables que provoque l’endométriose. Celles-ci sont donc handicapées dans leur vie professionnelle et personnelle, dans l’incapacité d’effectuer certaines tâches, l’endométriose impose parfois des changements de vies non choisis et imposés par cette maladie. Elle pose aussi problème lors de tâches banales car provoque parfois des douleurs insoutenables à tel point que certaines femmes sont incapables de pouvoir marcher. Ainsi, les adolescentes touchées par l’endométriose sont 10 fois plus susceptibles de rater des jours d’école que les autres adolescentes, les impactant donc 10 fois plus au niveau scolaire et donc à propos de leur avenir. Les adultes atteints d’endométriose perdent quant à eux environ 11 heures de travail par semaine (Endo Act).
L’endométriose constitue donc une maladie ayant des conséquences sociales, économiques et professionnelles pour les femmes qui en sont atteintes. Le Parti vert du Québec propose de faire de la sensibilisation, de l’information et de la communication à l’échelle de la province afin que la maladie soit connue et pour une meilleure prise en charge. Parallèlement investir dans la recherche et le développement des filières de soins et la formation des professionnels de santé afin de mettre fin à l’errance médicale pour qu’un diagnostic soit posé le plus rapidement possible. Ces mesures seront combinées avec des ententes auprès des employeurs afin qu’un allègement des tâches ou du télétravail soient offerts aux femmes atteintes de la maladie.