Le Parti Vert du Québec s’oppose à la construction d’une méga-usine de batteries à McMasterville en Montérégie pour des raisons environnementales, tant sur le plan de la biodiversité que minier, économique, et en raison de l’impact négatif sur le virage vers les transports en commun.
« Le Parti Vert du Québec a toujours été critique de la stratégie d’électrification des véhicules privés comme solution à la crise climatique. Les véhicules électriques sont une fausse solution. Ils accroissent notre dépendance sociétale aux véhicules privés tout en consommant une part importante de nos ressources énergétiques, minières et pétrolières. La véritable solution pour réduire les émissions dans le secteur des transports se trouve dans les transports en commun rapides, efficaces et gratuits pour tous », a déclaré Alex Tyrrell, chef du Parti Vert du Québec.
« L’usine de North Volt, construite sur des milieux humides avec des milliards de dollars de fonds publics, sans évaluation environnementale du BAPE, sans consultation publique et sans acceptabilité sociale, est une fausse bonne idée. Le Québec n’a pas l’électricité requise pour électrifier les véhicules privés. Pour l’obtenir, il faudrait saccager l’environnement à nouveau à travers des projets de génération d’électricité ayant des impacts non réversibles. Il faudrait polluer l’eau et l’air avec l’extraction de minerais extrêmement nocifs pour la santé, continuer le mode de développement extractiviste et nuire à l’environnement simplement pour éviter de faire le virage inévitable vers les transports en commun. Ce que nous proposons, c’est d’aller directement vers les transports en commun, de dire non à North Volt et d’abolir les subventions aux véhicules électriques, qui sont en effet un cadeau à l’industrie automobile qui a contribué à la crise climatique. La dépendance aux véhicules électriques comme solution est un piège pour le mouvement écologiste. C’est une fausse solution, et il faut s’y opposer avant qu’il ne soit trop tard », a conclu Tyrrell.
« Le développement économique ne doit en aucun cas compromettre la qualité de notre environnement. Il est crucial d’effectuer une analyse approfondie des impacts potentiels sur l’environnement avant de juger de l’acceptabilité du projet », a déclaré Halimatou Bah, chef adjointe du Parti Vert du Québec.
