Alors que Montréal traverse une transition cruciale en matière de leadership, Alex Tyrrell, leader du Parti vert du Québec, a exprimé son soutien à Luc Rabouin, un candidat cherchant à succéder à Valérie Plante à la tête de Projet Montréal. L’endossement de Tyrrell porte un poids considérable dans une ville où les enjeux environnementaux et de justice sociale occupent une place primordiale à l’ordre du jour.

Dans une déclaration publiée aujourd’hui, Tyrrell a souligné que Rabouin est le candidat le mieux placé pour accélérer la transition de Montréal vers un avenir plus vert et plus équitable sur le plan social. Sa décision repose sur le programme détaillé et ambitieux de Rabouin, qui privilégie le développement urbain durable, le logement abordable et la protection de l’environnement.

Un soutien clé pour une ville attachée aux politiques vertes

Tyrrell, qui est depuis longtemps un défenseur de l’écosocialisme et des politiques environnementales transformatrices, considère Rabouin comme le successeur naturel de l’héritage progressiste de Projet Montréal. « Luc Rabouin a défini sa campagne comme l’accélération de l’approche de Projet Montréal sur les questions de justice sociale et environnementale. Parmi les cinq candidats en lice pour la direction, il propose le programme le plus complet et détaillé », a-t-il déclaré.

Cet endossement est important. Les Montréalais ont à maintes reprises démontré leur engagement envers l’action environnementale, la durabilité urbaine et l’équité sociale—des valeurs qui ont été au cœur des politiques de Projet Montréal sous la direction de Valérie Plante. Les engagements de campagne de Rabouin pour développer les transports en commun, les infrastructures vertes et les pistes cyclables, tout en réduisant la dépendance de la ville à l’égard des voitures, correspondent aux attentes de nombreux citoyens à l’égard de leur leadership municipal.

Un programme ancré dans le progrès environnemental et social

Selon Tyrrell, les propositions de Rabouin résonnent profondément chez ceux qui privilégient des mesures environnementales concrètes et une planification urbaine progressiste. Son programme inclut :

✅ 100 millions de dollars pour acheter et dé-commodifier le logement, le retirant ainsi de la spéculation.

✅ Permis de construction gratuits pour les projets de logements à but non lucratif, soutenant l’économie sociale.

✅ 600 unités modulaires sur quatre ans pour offrir un logement permanent aux sans-abri.

✅ Une réduction et une taxation de la publicité, luttant contre le consumérisme et la pollution de l’espace public.

Ces engagements sont en ligne avec le programme du Parti vert du Québec, qui a historiquement défendu une action climatique radicale et l’équité sociale. Bien que Tyrrell reconnaisse que son parti irait plus loin—en plaidant pour le financement des services publics plutôt que des forces policières, un transport en commun gratuit pour tous, et des régulations plus strictes sur les acquisitions de logements par des entreprises—il considère Rabouin comme un candidat qui comprend l’urgence de ces enjeux et qui est prêt à prendre des mesures concrètes.

Un second choix dans la course : Gracia Kasoki Katahwa

Bien que Rabouin reste le premier choix de Tyrrell, il a également mis en avant Gracia Kasoki Katahwa comme un choix solide en deuxième position, particulièrement pour son positionnement sur la réforme de la police, l’anti-racisme et le contrôle des loyers. Bien qu’elle ne s’engage pas aussi loin que Rabouin sur les questions environnementales, son plaidoyer pour une taxe sur les congestions, le renforcement du contrôle des loyers et la juridiction municipale sur la politique du logement sont des politiques qui s’alignent avec les valeurs progressistes.

La lutte pour un Montréal plus vert et plus inclusif continue

L’endossement de Rabouin et Katahwa par Tyrrell annonce un mouvement plus large pour un leadership fort et éco-conscient à Montréal. Toutefois, il met en garde que, quel que soit le vainqueur de la course, les militants et progressistes doivent rester vigilants. « Les écologistes et les progressistes devront continuer à plaider et à faire pression pour garantir que ces promesses soient tenues et que Projet Montréal aille au-delà de son programme », a-t-il écrit.

Avec l’intensification du changement climatique, la hausse des loyers et l’aggravation des inégalités sociales, le prochain maire de Montréal devra faire face à d’importants défis. L’endossement de Tyrrell met en lumière les enjeux de cette course à la direction et souligne les attentes d’une population qui exige de plus en plus une action audacieuse en matière de climat et de justice sociale.

Alors que les membres de Projet Montréal se préparent à voter, la déclaration de Tyrrell rappelle que le chemin vers une ville plus verte, plus juste et plus inclusive dépend de l’élection de dirigeants prêts à agir de manière décisive—et à les tenir responsables une fois au pouvoir.