Le Parti Vert du Québec s’élève contre le projet de dépotoir à Blainville et la loi adoptée sous le bâillon pour forcer la vente d’un boisé public à une entreprise privée. Cette situation a été largement critiquée pour son manque de transparence et le processus législatif accéléré qui a réduit le temps de débat sur un sujet aussi crucial pour la santé publique et l’environnement.

Lors d’un entretien dans le podcast La Mentalité Verte, Alex Tyrrell, chef du Parti Vert du Québec, et Halimatou Bah, chef adjointe, ont exprimé leur profond mécontentement face à la manière dont le gouvernement a traité cette question, soulignant l’urgence et l’irrespect flagrant du processus démocratique. En adoptant cette loi en pleine campagne électorale fédérale, le gouvernement a agi de manière opportuniste, en contournant les processus normaux de débat public.

« Le Québec ne doit pas être la poubelle de l’Amérique du Nord. C’est une ligne rouge, surtout pour des produits dangereux. »
— Halimatou Bah, Chef adjointe du Parti Vert du Québec

Le projet de décharge de déchets dangereux à Blainville, promu par une compagnie privée, a suscité une forte opposition de la part des résidents locaux et des groupes écologistes. La vente forcée du terrain, par une loi adoptée sous le bâillon en pleine nuit, est perçue comme une tentative de faire avancer un projet controversé sans que les citoyens aient la possibilité de se faire entendre.

Alex Tyrrell a dénoncé cette tactique du gouvernement, affirmant que l’adoption rapide de la loi empêche une évaluation complète et transparente des impacts environnementaux du projet. « Ce processus législatif accéléré ne fait qu’ajouter à la frustration des citoyens qui se battent pour protéger leurs communautés et leurs écosystèmes », a-t-il déclaré.

« Le gouvernement a utilisé le bâillon pour adopter cette loi, ce qui montre un manque total de transparence et de respect pour les communautés locales. »
— Alex Tyrrell, Chef du Parti Vert du Québec

Le projet de décharge, situé à proximité de communautés résidentielles, soulève des inquiétudes majeures concernant les risques pour la santé publique et l’environnement. De plus, les déchets dangereux importés des États-Unis, notamment des produits chimiques et des matières toxiques, risquent de contaminer le sol et l’eau, créant ainsi un problème de pollution à long terme.

Le Parti Vert du Québec appelle à une révision complète du processus d’approbation de ce projet et à une plus grande implication des citoyens dans les décisions environnementales qui les concernent. « L’acceptabilité sociale est essentielle, et dans ce cas, elle est totalement absente. Les communautés locales ont exprimé leur rejet de ce projet, et il est temps que le gouvernement écoute leurs préoccupations », a ajouté Halimatou Bah.

« Ce processus législatif accéléré est un coup de force. Nous devons remettre en question cette approche autoritaire qui va à l’encontre des principes de démocratie et de transparence. »
— Halimatou Bah, Chef adjointe du Parti Vert du Québec

Le Parti Vert du Québec continue de se battre pour des politiques environnementales plus transparentes, axées sur la participation citoyenne et le respect de l’environnement. La lutte contre le projet de décharge à Blainville est un exemple frappant des conséquences d’une gouvernance qui privilégie les intérêts économiques au détriment de la santé publique et de la protection des écosystèmes.

En rejetant fermement ce projet et en dénonçant les manœuvres législatives du gouvernement, le Parti Vert du Québec réaffirme son engagement en faveur de l’environnement, de la transparence et de la justice sociale.