À l’approche des élections fédérales, le Parti Vert du Québec prend une position sans compromis face aux projets de pipelines qui menacent de traverser le Québec. Dans un contexte où l’industrie des énergies fossiles tente de reprendre le contrôle, Alex Tyrrell, chef du Parti Vert du Québec, et Halimatou Bah, chef adjointe, rappellent que l’avenir du Québec ne doit pas être sacrifié pour servir les intérêts des grandes entreprises polluantes.
Lors d’un entretien pour le podcast La Mentalité Verte, les deux leaders ont réaffirmé leur opposition catégorique à toute nouvelle infrastructure de pipeline. Selon eux, ces projets ne représentent pas simplement un recul, mais une menace directe à la transition énergétique que le Québec doit absolument mener. « Chaque pipeline construit aujourd’hui est une dette écologique pour les générations futures », a déclaré Halimatou Bah, soulignant que ces projets ne font qu’accroître la dépendance du Québec aux énergies fossiles.
« Chaque pipeline construit aujourd’hui est une dette écologique pour les générations futures. »
— Halimatou Bah, Chef adjointe du Parti Vert du Québec
Les leaders du Parti Vert ont rappelé que des projets comme GNL Québec, destinés à l’exportation de gaz naturel liquéfié, ont été massivement rejetés à cause de leur impact environnemental. Ils ont insisté sur le fait qu’une analyse gouvernementale a conclu que ces projets n’étaient ni viables ni acceptables pour l’environnement. Mais pour eux, ce n’est pas seulement une question d’analyses, c’est un principe : il est temps de mettre fin à l’ère des énergies fossiles.
Alex Tyrrell, chef du Parti Vert du Québec, a martelé que les projets d’oléoducs n’ont qu’un seul objectif : exporter du pétrole pour les multinationales, sans tenir compte des effets dévastateurs sur l’environnement. « Les projets de pipelines augmentent la dépendance aux énergies fossiles et compliquent la transition énergétique », a-t-il déclaré. Pour lui, il est impératif de refuser ces projets, non seulement pour protéger le Québec, mais pour jouer un rôle de leadership dans la lutte contre la crise climatique.
« Les projets de pipelines augmentent la dépendance aux énergies fossiles et compliquent la transition énergétique. »
— Alex Tyrrell, Chef du Parti Vert du Québec
Le Parti Vert du Québec ne se contente pas de s’opposer passivement à ces projets. Leur vision est claire : l’avenir énergétique du Québec doit être tourné vers des solutions durables. Halimatou a précisé que l’investissement dans les énergies fossiles appartient au passé, et que les ressources doivent être réorientées vers des alternatives écologiques telles que l’efficacité énergétique, l’électrification des transports, et les transports collectifs.
« Le vrai débat devrait être pourquoi investir dans des énergies fossiles alors qu’on devrait tout mettre dans la transition vers une économie verte. »
— Halimatou Bah, Chef adjointe du Parti Vert du Québec
Le Parti Vert du Québec incarne cette résistance face aux pressions des industries fossiles. Leur position s’inscrit dans un large consensus au sein du mouvement écologiste québécois, où la lutte contre les pipelines est un principe partagé. Les citoyens du Québec, de plus en plus nombreux à se mobiliser pour la protection de l’environnement, rejettent massivement les projets comme GNL Québec. Le Parti Vert soutient cette résistance et appelle à un avenir énergétique propre, sans oléoducs et sans compromis.
En rejetant fermement les pipelines, le Parti Vert du Québec réaffirme son engagement envers une transition énergétique juste et durable, loin des intérêts polluants et destructeurs des industries fossiles.