Home Tout Alex Tyrrell humilie Richard Martineau sur QUB Radio

    Alex Tyrrell humilie Richard Martineau sur QUB Radio

    0

    Richard Martineau et son collègue Benoît Dutrizac, chroniqueurs vedettes de QUB Radio, étaient convaincus qu’Alex Tyrrell, chef du Parti vert du Québec, n’oserait pas venir défendre en ondes son appui au militant pro-palestinien Yves Engler — au point de parier un gin tonic sur son absence. Yves Engler — un homme que Martineau venait d’accuser faussement de harcèlement, d’intimidation, et même d’instabilité mentale pour l’avoir simplement demandé de défendre son soutien au génocide en Palestine pendant que Richard Martineau attendait une pointe de pizza sur la rue Saint-Denis. Non seulement Tyrrell s’est présenté, il a renversé l’entrevue, défendu avec fermeté le journalisme de rue, son colleague Yves Engler et a humilié en direct les contradictions du chroniqueur vedette de la radio trash.

    Tout commence par une publication de Martineau, où il affirme avoir été agressé verbalement dans la rue Saint-Denis par un « gars hystérique et hyper agressif » qui l’aurait suivi de près, l’accusant d’être complice du « massacre à Gaza ». Ce journaliste, identifié plus tard comme Yves Engler, est connu pour ses confrontations filmées avec des politiciens et chroniqueurs jugés complices du soutien canadien à Israël.

    Martineau affirme que la scène lui a fait peur, qu’il a été « harcelé », que sa conjointe était « terrorisée », et qu’il a dû arracher le téléphone du journaliste et le menacer de violence pour se protéger. Il ajoute avoir porté plainte à la police. Ce qui choque le plus Martineau ? La réponse d’Alex Tyrrell à un message que Martineau lui a envoyé demandant s’il trouvait la situation drôle :

    « Oui, j’ai trouvé ta réaction drôle en tabarnak. Je connais Yves Engler depuis des années. J’apprécie son travail et ses tactiques. Nous travaillons parfois ensemble. Il fait un travail essentiel. T’aurais dû répondre comme une personne normale plutôt que de crisser des coups pour ensuite te poser en grande victime du journalisme de rue. »

    Alex Tyrrell dans un message a Richard Martineau

    Invité à défendre sa position en direct, Tyrrell maintient le cap et refuse de se rétracter. Il commence par rappeler le rôle d’Engler dans le paysage politique canadien :

    « Yves Engler, c’est quelqu’un qui a écrit 13 livres sur la politique étrangère du Canada, surtout. Qu’il est une voix prominente de gauche dans la scène montréalaise et canadienne. »

    Il accuse ensuite les médias comme QUB de ne jamais poser les vraies questions, notamment sur la politique étrangère canadienne, et explique pourquoi des formes alternatives de journalisme deviennent nécessaires :

    « Les journalistes des grands médias n’ont pas tendance à poser des questions difficiles. On s’entend, ça n’aurait pas été les journalistes de Québecor ou de Radio-Canada qui auraient posé des questions à toi qu’il t’a posées. »

    Tyrrell défend le journalisme de rue comme un recours légitime :

    « Les médias donnent pas beaucoup d’accès aux journalistes indépendants, comme par exemple Yves Engler n’a pas la possibilité d’aller au parlement, poser des questions directement aux députés dans les couloirs comme les journalistes des médias de masse. Ça fait en sorte que le journalisme de rue, comme il fait, c’est parmi les seules façons d’avoir accès à ces personnalités publiques-là. »

    Martineau s’offusque : « Il ne me posait pas des questions, il criait après moi ! »
    Tyrrell rétorque : « Je pense qu’il demandait comment que tu te positionnes sur le conflit dans le Moyen-Orient, puis comment se fait-il que tu n’as pas condamné le génocide. »

    Quand Martineau l’accuse de défendre l’intimidation et la violence, Tyrrell répond clairement :

    « Je suis un militant anti-guerre. Je suis contre toute forme de violence. Mais il faut quand même mettre les choses en perspective. Tu n’as pas été victime de violence. C’est toi qui étais plus agité que lui. C’est toi qui a agrippé son téléphone, puis c’est toi qui t’en es pris à un journaliste. Moi je pense que s’il y a quelqu’un qui devrait porter plainte, c’est lui. »

    Martineau, en colère, tente de décrédibiliser Engler en le liant à la propagande russe, citant un article du Journal de Montréal. Tyrrell rejette l’accusation sans détour :

    « C’est complètement faux. C’est exactement le trash qu’on voit dans le Journal de Montréal parfois. Des fois il y a des bons articles, mais des fois, il y en a qui sont trash. Et ça, c’est du trash. »

    Il va plus loin en rappelant pourquoi Engler a été banni de l’Université Concordia en 2004 :

    « Je pense que ce qui est arrivé, c’est qu’il y avait Benjamin Netanyahu, un criminel de guerre qui est encore actif aujourd’hui, qui prenait parole à Concordia. Il y a eu des manifestations, puis il y a eu quelques manifestants qui ont eu des tapes sur les doigts de l’administration. Mais il reste que Netanyahu n’aurait pas dû être invité à prendre parole à Concordia. On voit tous les dégâts qu’il est en train de faire dans le monde. »

    Martineau, débordé, conclut l’entrevue en accusant le Parti vert du Québec d’appuyer « des tactiques d’intimidation et de harcèlement ». Tyrrell lui laisse le mot de la fin — mais l’effet est net : Martineau a perdu le contrôle, Tyrrell a gagné la bataille des idées.

    Martineau aura-t-il le courage de débattre avec Alex Tyrrell à nouveau ? C’est fort improbable après avoir encaissé cette humiliation totale sur sa propre émission.

    Exit mobile version
    ×