Image: LaPresse

Je suis de retour de mon voyage à Lac-Mégantic

Je tiens d’abord à exprimer mes sincères regrets pour les victimes de cet événement : leurs amis et leurs familles, tous les résidents de Lac-Mégantic, et pour toutes les personnes touchées par cette tragédie.

Je me suis rendu à Lac-Mégantic pour me renseigner sur la situation dans la ville.

Lorsque nous sommes arrivés à 11 kilomètres du site, nous avons vu la fin du train, qui était composé de cinq (5) très gros wagons citernes. En continuant vers la ville, nous avons descendu une colline de plusieurs kilomètres de long. Le village de Lac-Mégantic se trouvait au bas de cette longue pente, là où les rails prenaient le virage.

Lorsque nous sommes arrivés sur les lieux, nous avons vu, au loin, les wagons d’huile au milieu de la rue. Le feu était éteint, mais les pompiers ont continué à refroidir les voitures au moyen de jets d’eau. La police a tenu les journalistes, les habitants et les visiteurs extrêmement éloignés du site. Il y avait une légère odeur d’huile dans le vent. L’eau de la ville n’était pas potable et tout le monde buvait de l’eau en bouteille.

Les habitants parlaient entre eux de ceux qui étaient morts et de ceux qui avaient été retrouvés. La situation était évidemment très grave avec plusieurs décès déjà survenus, et avec la certitude que d’autres décès seraient signalés dans la journée, l’atmosphère était tendue. Malgré la gravité de la situation, il n’y avait personne qui pleurait.

Comme j’étais au Collège Dawson en 2006 lorsque nous avons vécu la fusillade, j’avais une idée de ce que l’on ressentait dans une telle tragédie. J’ai tout de suite ressenti la même chose : le sentiment qui nous vient lorsque nous attendons de connaître l’identité, et le nombre total de victimes ; un sentiment de choc en même temps qu’un sentiment d’impuissance malgré le fait que nous sommes encore en mode d’urgence et que nous n’avons pas le temps de pleurer. Durant ma journée à Lac-Mégantic, je n’ai pas vu une seule personne pleurer.

J’ai fait le tour du dispositif de sécurité et j’ai visité l’école secondaire où se trouve l’abri temporaire.

En m’approchant de l’abri, j’ai vu que les médias étaient tous installés devant la porte d’entrée de l’abri. Ils faisaient tout ce qu’ils pouvaient pour en savoir plus sur la situation. À l’intérieur, la Croix-Rouge inscrivait les résidentes et administrait la plupart des services. Les évacués dormaient dans des lits du gymnase de l’école. Personne ne savait quand ils seraient autorisés à retourner chez eux. Plus de 40 bâtiments ont été détruits et le nombre de victimes n’était pas encore connu.

De nombreuses familles ont perdu pied, et certaines d’entre elles ont perdu leurs proches. Tous ont perdu des membres de leur communauté.

La série d’événements qui ont causé cette tragédie sera bientôt découverte, et j’espère que nos gouvernements feront tout ce qu’ils peuvent pour que cela ne se reproduise plus jamais.

Pour ceux et celles qui veulent visiter Lac-Mégantic, la population a besoin de vous. Il sera très important de leur prouver que le Québec est là pour les soutenir.

En solidarité avec Lac-Mégantic,

Alex Tyrrell Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

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