Contre l’énergie nucléaire et l’extraction d’uranium au Québec.
Les événements récantes au centrales Fukashima Diachi au Japon sont la preuve que cette technologie et ses déchets ne sont pas sécuritaires. Au Québec nous avons fermé Gentilly-2, mais, le gouvernement tente toujours de poursuivre l’exploitation d’uranium nord de Chibougamau au site du projet Matosh.
Le projet Matosh est fortement opposé par les Cris de la région. Le Parti Québécois a imposé un moratoire temporaire; le temps qu’une étude d’impact est réalisée au BAPE; tout en signalant une ouverture au projet suite à cette étude.
Si nous avons pris la décision de fermer votre seule centrale, et de sortir le Québec du nucléaire, pourquoi nous cherchons à continuer cette industrie simplement dans un autre forme?
L’exemple avec la polarisation des points de vue entre les Cris et la mairesse de Chibogamau Manon Cyr est évident. Lors de mon passage au salon des ressources naturelles le février dernier à Montréal j’ai eu la chance de discuter à profondeur avec la mairesse de Chibogamau sur la situation actuelle avec l’exploration d’uranium à proximité de son village.
Pour la mairesse, les priorités sont claires; la croissance économique passe avant tout. Même si les Cris de la région sont complètement opposés à ce projet. Elle ira de l’avant si les autorités provinciales donnent l’autorisation de le faire.
Ceci est un exemple concret d’une attitude coloniale, de domination complète, et un flagrant manque de respect pour les Premières Nations de la région.
Le Québec n’a pas besoin de l’industrie nucléaire dans toutes ses formes, et ensemble nous allons l’arrêter!