Pour une économie inclusive, verte et équitable.
Depuis beaucoup trop longtemps, les grandes entreprises, et les plus riches d’entre nous, dominent l’économie québécoise en raison de leur capacité à faire plier les règlements en leur faveur.
Cette domination a fait en sorte que les grandes sociétés pétrolières et minières ont été subventionnées avec l’argent des contribuables.
De plus, les propriétaires et les actionnaires de ces grandes entreprises sont autorisés à atteindre les plus hauts niveaux d’imposition dès que leurs salaires dépassent 100 000 $ par année, alors qu’ils demandent aux personnes à faible et moyen revenu de se serrer la ceinture et de payer davantage, même lorsque leurs revenus diminuent et que le coût de la vie augmente chaque mois.
Voici quelques points économiques que j’aimerais souligner.
Créer des niveaux d’imposition supplémentaires.
Actuellement, au Québec, nous avons un seul niveau d’imposition pour les citoyens qui gagnent 40 000 $ ou moins. Cela veut dire que même un citoyen qui gagne le salaire minimum paiera des impôts au gouvernement du Québec. De l’autre côté du spectre, on a les citoyens les plus riches qui sont tous imposés au même niveau dès que leur salaire est de 100 000 $ par année.
À mon avis, il est grand temps d’instaurer de nouveaux niveaux d’imposition ; tant pour ceux qui gagnent moins de 40 000 $ que pour ceux qui gagnent plus de 100 000 $ par année. Il n’est pas normal qu’une personne qui gagne 5 millions de dollars par année paie le même taux d’imposition qu’une personne qui gagne 100 000 $, et il n’est pas plus juste de demander à un employé au salaire minimum de payer le même taux qu’un employé qui gagne le double de son salaire.
Instaurer une taxe sur le carbone.
Il est grand temps de forcer les industries les plus polluantes à assumer la responsabilité de leurs actes en attachant un prix à la pollution de l’air. La taxe sur le carbone est reconnue mondialement comme l’un des meilleurs moyens de réduire les gaz à effet de serre et de diminuer notre contribution aux changements climatiques, tout en générant des sommes importantes pour l’État, qui pourrait ensuite les utiliser pour subventionner d’autres initiatives vertes comme le transport en commun.
Augmenter les redevances minières.
Pendant trop longtemps, nous avons permis l’extraction de nos ressources naturelles au profit des grandes entreprises sans exiger de redevances importantes. Selon plusieurs sources, les redevances minières actuelles ne couvrent même pas les investissements faits par le gouvernement sous forme de subventions à ces industries. C’est le produit de multiples gouvernements du Québec qui ont été systématiquement infiltrés par les puissants intérêts de l’industrie minière. Mettons fin à cette relation amoureuse entre les secteurs public et privé en nous attaquant aux subventions, en exigeant des redevances importantes et en réclamant des fonds de réserve pour la restauration de sites miniers abondants.
Augmenter les impôts des grandes sociétés.
Au cours des dernières années, les grandes entreprises ont vu leurs impôts réduits grâce aux actions du Parti libéral du Québec et du gouvernement conservateur de M. Harper.
En même temps qu’on demande aux citoyens de se serrer la ceinture, on donne des passe-droits aux grandes entreprises qui sont les plus riches et qui ne s’engagent pas à rester ici ou à créer des emplois pour nos citoyens.
Le temps est venu de renverser ce phénomène. Rappelons que l’impôt des sociétés n’est perçu que sur les profits, et qu’une entreprise qui prétend ne pas pouvoir les payer est tout simplement malhonnête.
Il faut couper les subventions aux pétrolières et désinvestir la Caisse de dépôts et placements du Québec dans les pétrolières de l’Ouest canadien et ici, au Québec.
La Caisse de dépôts et placements du Québec est l’organisme gouvernemental qui investit les fonds de pension publics et les autres fonds gouvernementaux dans le marché privé afin d’obtenir le maximum de profits possibles.
Il est grand temps de modifier le mandat de la CDPQ afin de favoriser l’investissement dans les énergies renouvelables et les initiatives locales.
Il faut réduire la TVQ sur les services et l’augmenter sur les biens de consommation.
Au Québec, nous appliquons la même taxe de vente sur les biens de consommation que sur les services. Cela permet d’encourager les consommateurs à acheter un nouveau produit plutôt que de faire réparer leur ancien produit.
De plus, une réduction de la taxe sur les services favorisera les emplois locaux au profit de l’environnement.
Voici plusieurs propositions préliminaires qui peuvent être soumises à la convention et présentées aux électeurs. Certaines de ces propositions font déjà partie de notre plateforme. Agissons pour combattre les inégalités économiques et la destruction de l’environnement au profit des grandes entreprises ! Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)