Alex Tyrrell a écrit la lettre suivante au président de Concordia, Alain Shepard, l’exhortant à se départir des fonds de l’Université provenant de l’industrie des combustibles fossiles.

En tant qu’étudiant en sciences de l’environnement à l’Université Concordia et chef du Parti vert du Québec, j’aimerais prendre un moment pour exprimer mon appui à une campagne de désinvestissement menée par des étudiants et visant les nombreux avoirs que la Fondation Concordia a faits dans l’industrie des combustibles fossiles, qui est contraire à l’éthique.

Comme vous le savez, les changements climatiques mondiaux ainsi que la pollution toxique associée à tous les types d’extraction, de transport et de combustion de combustibles fossiles sont des menaces bien connues pour la santé des êtres humains et de la planète sur laquelle nous vivons. Si nous ne changeons pas nos habitudes dans un avenir proche, nous ne pourrons peut-être jamais éviter les effets catastrophiques des changements climatiques tels que l’élévation du niveau de la mer, les phénomènes météorologiques extrêmes et l’extinction d’un grand nombre d’espèces.

À l’heure actuelle, nous ne pouvons pas dire avec certitude que la terre sera un endroit vivable dans les quelques centaines d’années à venir.

L’Université Concordia a le potentiel de devenir la première université canadienne à se départir des combustibles fossiles. C’est l’occasion pour Concordia d’entrer dans l’histoire au niveau international et de se distinguer des autres institutions en envoyant un message clair que notre institution est à l’avant-garde de la lutte contre le réchauffement de la planète et de la nécessité de s’éloigner des combustibles fossiles.

Certaines de vos récentes déclarations sur le désinvestissement des combustibles fossiles montrent que vous ne comprenez pas entièrement le raisonnement qui sous-tend la campagne de désinvestissement. Par exemple, vous avez ouvertement déclaré que l’université n’envisagerait de se départir de ses actifs que s’il était démontré que les investissements durables et éthiques sont aussi performants que les investissements non durables et manifestement non éthiques que l’université détient actuellement dans l’industrie pétrolière et gazière.

Dans la vie, il existe de nombreuses façons d’être récompensé financièrement pour un comportement contraire à l’éthique.

Le principe du désinvestissement consiste à prendre le dessus sur le plan moral et à dire non aux combustibles fossiles pour des raisons éthiques. Bien que la Fondation de l’Université Concordia puisse être en mesure de tirer profit d’une industrie contraire à l’éthique qui menace notre avenir, elle a la responsabilité de ne pas le faire. Contrairement à certaines idées reçues, toutes les décisions de l’université ne doivent pas nécessairement se répercuter sur son compte bancaire. Si les fonds de dotation produisent un peu moins de revenus parce qu’elles choisissent la voie morale, qu’il en soit ainsi.

En cette ère moderne, Concordia a la responsabilité d’agir. Veuillez reconsidérer votre position et recommander que le conseil d’administration de la Fondation Concordia se départisse immédiatement des combustibles fossiles, quelles que soient les conséquences financières.

Alex Tyrrell
Chef du Parti Vert du Québec Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

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