Aujourd’hui, la compagnie TransCanada a déposée une demande d’approbation à l’Office national de l’énergie pour son gigantesque projet d’oléoduc nommé Énergie-Est.
Le problème dans cela est que les ressources, l’indépendance, et la crédibilité de l’Office national de l’énergie ont été ruinés par le gouvernement conservateur l’année dernière.
La décision d’aller de l’avant ou non sera prise par les membres du cabinet conservateur, peu importe ce que découvre l’enquête indépendante. Cet office «indépendant» n’a jamais refusé un projet.
D’autant plus, cet oléoduc n’apportera rien à l’économie canadienne, car elle permettra aux sociétés multinationales d’exploiter nos ressources naturelles sans tenir compte des impacts environnementaux et sans obligation d’avoir d’importantes redevances pour le peuple canadien.
Au Québec, les employés de TransCanada soutiennent que selon leurs estimations les plus optimistes, l’ensemble des opérations au Québec (incluant l’entretien de l’oléoduc et l’exploitation du port pétrolier) ne créera que 203 emplois, et ce, dans le meilleur des cas.
Ils nous demandent également que l’on accepte une importante augmentation du trafic de pétroliers sur le fleuve Saint-Laurent en raison de l’exportation du pétrole brut des sables bitumineux.
Le moment est venu de nous tenir debout contre ce projet insensé qui va à l’encontre de nos intérêts économiques, environnementaux, et qui resterait en fonction pour au moins deux générations.
TransCanada ne passera pas!
Alex Tyrrell
Chef du Parti vert du Québec