Le Parti vert du Québec salue les commentaires de la juge en chef de la Cour suprême du Canada, Beverley McLachlin qualifiant de « Génocide culturel » le traitement que les autochtones ont reçu de la part des gouvernements.
Par le passé ce génocide culturel a pris la forme d’écoles résidentielles et d’une criminalisation des traditions culturelles qui visait l’élimination de « l’indien » dans chacun. Ce qui est encore plus important c’est de reconnaître qu’à ce jour, ce génocide culturel est encore en marche et présent à travers le pays.
Au moment où les jeunes autochtones représente la frange de la population la plus croissante au pays, les budgets en santé et en éducation ne sont pas au rendez-vous. Les autochtones ont droit à moins de ressources par personne que les autres et le racisme institutionnel est omniprésent.
Ce racisme institutionnel permet la continuité du cycle de pauvreté au sein des communautés autochtones afin que les gouvernements puissent continuer l’exploitation des ressources naturelles dans les territoires traditionnels sans permission, ni versement de redevances adéquates.
Dans ce contexte, la responsabilité revient à chaque citoyen de s’opposer aux actions de nos gouvernements pour lesquelles nous sommes collectivement responsables. Le temps est venu de bâtir une nouvelle relation de nation à nation avec les peuples autochtones du Québec et du Canada.