M. Tyrrell a parlé des progrès réalisés récemment en matière de climat – à l’échelle locale et mondiale – alors que certains politiciens québécois s’orientent vers des changements environnementaux. Par exemple, M. Tyrrell a déclaré que le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, s’est prononcé contre la fracturation hydraulique sur l’île d’Anticosti, qui est située dans le golfe du Saint-Laurent. Récemment, le maire de Montréal, Denis Coderre, ainsi que d’autres maires de la région de Montréal, ont annoncé publiquement qu’ils rejetteraient les pipelines.

 » Bien que beaucoup de gens aient pu dire que c’est une question qui concerne le Québec par rapport au reste du pays, c’est un argument avec lequel je peux être en désaccord total et absolu « , a déclaré M. Tyrrell. « Le fait est qu’il y a des gens qui sont à la fois pour et contre les pipelines d’Energy East dans toutes les provinces. » La ville de Vancouver s’est récemment opposée au pipeline Trans Mountain en raison de la menace qu’il représente pour l’environnement, a-t-il ajouté.

M. Tyrrell a également fait part de sa méfiance à l’égard de la capacité du gouvernement à régler ces questions, affirmant que ce dernier a souvent manifesté son appui à l’égard de l’extraction du pétrole. Si le gouvernement va de l’avant avec l’appui et le développement des pipelines, M. Tyrrell croit que cela lui coûtera les prochaines élections. « Il est très important pour les gens d’exercer des pressions politiques si nous voulons voir des changements environnementaux « , a-t-il dit. « À un moment donné, les gens doivent protester, ils doivent tenir le gouvernement responsable et s’assurer que ces priorités sont prises au sérieux.

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