Hier soir, j’ai participé à l’assemblée publique sur les changements climatiques organisée par le ministre fédéral des Transports, Marc Garneau.
Tout au long de l’événement, le ministre a parlé à maintes reprises en faveur d’actions individuelles plutôt que de changements systémiques et d’une intervention substantielle du gouvernement fédéral pour lutter contre les changements climatiques.
Pendant mon tour au microphone, j’ai refusé de répondre à sa question sur la façon dont les Canadiens et les Premières nations peuvent ” s’adapter ” aux changements climatiques et j’ai souligné que le gouvernement Trudeau n’est absolument pas disposé à fermer les sables bitumineux ou à prendre des mesures significatives en matière d’environnement.
Le fait que les libéraux tentent de déléguer la responsabilité d’une taxe sur le carbone aux gouvernements provinciaux démontre un manque total de leadership de leur part. Il y a près d’un an, les Canadiens ont voté pour le changement. La poursuite des objectifs de réduction des émissions de Harper et le refus continu de Justin Trudeau d’imposer une taxe fédérale sur le carbone sont inacceptables.
Une autre question que j’ai abordée, puisque M. Garneau est le ministre fédéral des Transports, est la privatisation de la nouvelle ligne de train électrique de Montréal. L’exploitation de ce service comme une entreprise à but lucratif entraînera inévitablement une hausse vertigineuse du prix des billets et une diminution de l’achalandage. À mon avis, le transport en commun devrait être un service gratuit qui appartient au public et qui est exploité par lui. L’abolition des tarifs stimulerait la demande pour le service et augmenterait l’achalandage.
Continuons à leur demander des comptes.
En toute solidarité,
Alex Tyrrell
Chef du Parti Vert du Québec