Depuis que Jean-François Lisée a déclaré qu’il était prêt à former une alliance électorale avec le Parti vert du Québec, plusieurs personnes m’ont demandé de commenter ses positions sur les enjeux écologiques du Québec.

Bien que ce soit une bonne chose qu’il se dise désormais contre la fracturation hydraulique sur l’île d’Anticosti, l’oléoduc Énergie Est nous avons de sérieux doutes quant à sa capacitéde défendre de telles positions le jour où Parti Québécois formerai un gouvernement.

Lorsque le PQ forme l’opposition, le parti s’affiche comme étant « vert », il ouvre les portes à la collaboration électorale avec les autres partis et tente de coopérer avec les mouvements et groupes écologistes en promettant du changement à Québec. Par contre, lorsqu’ils étaient au pouvoir de 2012 à 2014, Pauline Marois, Martine Oulette, Jean-François Lisée et les autres députés-es ont tous appuyés-es l’arrivée du pétrole des sables bitumineux, la circulation des superpétroliers sur le fleuve et ont même poussé l’audace jusqu’à utiliser l’argent des contribuables pour financer la fracturation hydraulique sur l’île d’Anticosti.

Suite à la dérive pro-pétrole du gouvernement Marois et aux volte-face de nos anciens membres Scott McKay et Daniel Breton, les membres du Parti vert du Québec ont perdu toute confiance envers le Parti Québécois lorsqu’il s’agit de défendre les intérêts du mouvement écologiste.

Le Parti Québécois n’est aucunement crédible dans la lutte contre les changements climatiques ou la protection de l’environnement.

Alex Tyrrell
Chef du Parti vert du Québec

 

 

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