Alex Tyrrell, chef du parti vert du Québec a rencontré hier le maire de Victoriaville, et ancien député bloquiste André Bellavance dans le cadre de l’élection partielle d’Arthabaska!

La discussion a porté sur plusieurs enjeux comme le manque de financement de la part du gouvernement provincial pour protéger l’eau potable actuellement menacée par l’accumulation de sédiments dans le réservoir Beaudet, l’opposition de la ville au projet de loi 106 sur les hydrocarbures qui donnera le droit aux pétrolières d’exproprier les propriétaires de terrains, l’opposition de la ville au projet Optilab qui va centraliser le traitement des échantillons médicaux à Trois-Rivières et enfin sur le transport en commun.

Dans sa campagne Alex Tyrrell se positionne en faveur d’accorder un droit de veto aux municipalités afin qu’elles puissent bloquer les projets de développement économique qui ne sont pas dans leurs intérêts. Il semble évident que les villes réclament ce droit pour faire face aux nombreuses coupures du gouvernement libéral.

En ce qui a trait au transport en commun, la ville revendique plus de financement de la part du gouvernement provincial. Le Parti vert du Québec a informé André Bellavance de l’existence du fond vert du Québec, financé par la bourse sur le carbone. Ce fond pourrait servir à l’expansion des services de transport en commun en région. Le parti vert appuie également l’abolition des tarifs afin d’inciter les gens à tirer avantage de ses services qui sont essentiels dans la lutte contre les changements climatiques.

Le Directeur général de la ville, Martin Lessard a ajouté que le sous-financement et les coupures au sein du ministère de l’Environnement apportent d’importants délais dans l’octroi de certificats d’autorisation, ce qui nuit au développement de la région. Le maire, André Bellavance a également évoqué le manque de financement au niveau des arts et la culture, notamment, le fait que le nouveau centre culturel de la ville, le carré 150, n’est pas adéquatement financé par le gouvernement provincial et que c’est la ville et les citoyens qui paient la majorité des coûts d’opération.

Ce fut une rencontre constructive sur l’avenir d’Arthabaska. “Je suis heureux qu’on est trouvé une vision commune sur les différents enjeux” a déclaré Alex Tyrrell, chef du Parti vert du Québec

Parti vert du Québec

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