Le chef du Parti est intervenu lundi 22 avril sur CTVNews pour parler du désarmement des patrouilleurs du Québec.
Selon une récente enquête du réseau CBC, plus de 460 citoyens sont morts lors d’interventions policières au pays depuis 2000. Les victimes sont trop souvent les personnes les plus vulnérables : des itinérants ou des personnes présentant des déficiences mentales. Le problème est aujourd’hui un enjeu à la fois de société et de sécurité. Dans la quasi-totalité des cas, aucune charge n’est retenue contre les policiers fautifs qui ont enlevés la vie à d’innocents citoyens.
C’est pour cela que le Parti Vert du Québec a décidé de mener un combat au niveau politique institutionnel en intégrant dans son programme électoral l’idée de désarmer les patrouilleurs. Ceci permettrait de pacifier les rapports entre les citoyens et les policiers en encourageant le principe de police de proximité et en réduisant le nombre de bavures policières. L’arme à feu demeure un élément de stress pour beaucoup de personnes qui se font arrêter de manière routinière. Bien évidemment, cela se fera progressivement : l’idée n’est pas de désarmer les policiers du jour au lendemain. Les forces spéciales seront toujours équipées. Cette proposition de loi a déjà fait ses preuves en Grande-Bretagne, en Norvège ou encore en Nouvelle-Zélande où le taux de criminalité demeure peu élevé.
Le Parti Vert souhaite également que les policiers effectuent un stage de six mois à un an en milieu psychosocial afin d’être mieux outiller dans des situations de crises impliquant des personnes en situation de vulnérabilité. Il s’agirait d’un stage d’action, et non d’observation, afin de prendre part activement aux décisions d’intervention comme c’est le cas pour les futurs intervenants psychosociaux.