« L’auteure, Stéphanie Dufresne, est candidate du Parti vert du Québec dans la circonscription de Champlain. Elle réagit ici aux articles «Encore des ruades montréalaises» et «Offensive de la SPCA Montréal contre le FWST: ‘‘Ça dépasse les bornes’’», publiés dans notre édition du 28 avril dernier.
Le Festival western de Saint-Tite doit s’adapter à l’évolution de la mentalité des Québécois et Québécoises en matière de bien-être animal. Il est possible de continuer à tenir cet événement d’envergure tout en changeant certaines pratiques envers les animaux. Se soucier du bien-être animal n’est pas le propre des Montréalais. Je paie mes taxes à Saint-Tite et je passe l’hiver au sportium municipal, devant les matchs et les pratiques de hockey de mes enfants. J’ai choisi Saint-Tite et j’aime le festival western: l’ambiance, le bon moment qu’on y passe, la musique, l’atmosphère western, le cirque Éloize et la bière de la microbrasserie À la fût. Mes amis et connaissances viennent des quatre coins du Québec pour y camper quelques jours. Toutefois, je n’assiste pas aux rodéos: regarder des bêtes en détresse psychologique qui risquent des blessures, cela a déjà été divertissant, mais ça ne l’est plus. »