Le G7 a débuté il y a une semaine. Il s’est déroulé à Charlevoix, ville verte au Québec, sous la présidence canadienne. Cela a été l’occasion pour les « grands de ce monde » de se rencontrer et de se mettre d’accord sur des sujets majeurs.

Les sommets portent sur des sujets d’actualités sensibles. Lors de celui-ci, les discussions étaient principalement accès sur l’égalité femmes-hommes, sur les emplois d’avenir, sur la croissance économique et durable, sur la paix et également sur la lutte à l’égard des changements climatiques, de la pollution océanique et sur l’énergie propre.

L’opposition vis à vis de ce sommet a été importante. Nous soutenons les altermondialistes, souvent issus des rangs universitaires, syndicaux, écologistes et féministes, qui ont manifesté leur mécontentement. Il demeure important plus que jamais de montrer qu’avec notre système ultracapitaliste nous n’évoluons pas dans la même direction. Nous nous indignons particulièrement de la présence du Président Trump : une présence qui va à l’encontre de la lutte pour l’égalité entre les hommes et les femmes, des droits des personnes LGBTQ+, de la paix et surtout de la lutte aux changements climatiques, biens réels, qui bouleversent les populations, les écosystèmes et la planète toute entière.

Nous aurions souhaités voir l’environnement plus au cœur des discutions qui ont eu lieu, notamment parce qu’il s’agit de la plus grande menace pour l’humanité et pour notre avenir et celui des génération à venir. C’était le moment de critiquer la politique du gouvernement libéral fédéral qui d’un côté affirme lutter pour l’environnement et de l’autre achète un pipeline et encourage le développement pétrolier. Il est temps que les actions du gouvernement reflète ses paroles et engagements.

Le G7 a été cette année rythmé par des crises diplomatiques. Elle s’est déclenchée suite aux mesures protectionnistes imposés sur les produits canadiens et européens par les États-Unis. Au terme d’efforts non négligeables de la présidence canadienne pour que les six pays signent tout de même un communiqué commun, Trump s’est désolidarisé de l’accord par un tweet. Cette réaction néfaste pour la stabilité d’une telle institution internationale a provoqué de nombreuses réactions aggravant la crise politique entre les États-Unis, le Canada et l’Europe. Le Parti Vert du Québec soutient pleinement le gouvernement Trudeau face à ce qui est purement et simplement de l’intimidation de la part du Président Trump.

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here