Alors que les Québécois-es de tous les horizons exigent que le gouvernement du Québec joue un rôle de leadership pour la protection de l’environnement et la lutte contre les changements climatiques, le nouveau ministre de l’environnement, Benoit Charette, se doit de prendre ses responsabilités dans le dossier du gazoduc et du terminal maritime proposé pour le Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Le projet en question aura des effets catastrophiques sur les bélougas du Saint-Laurent. En augmentant le trafic des navires de gaz liquéfiés dans le Parc maritime Saguenay-Saint-Laurent, les chances de survie de cette espèce unique au Québec sont minimes. L’extinction d’ici les prochaines années sera plus probable que jamais si ce projet va de l’avant.

Le gazoduc en question fera augmenter les GES ici ainsi que dans l’Ouest canadien où le gaz sera extrait en utilisant la fracturation hydraulique, une technologie dévastatrice pour les nappes phréatiques et l’eau potable. Le gaz exporté sera utilisé comme solution de rechange aux énergies renouvelables et continuera d’aggraver les changements climatiques.

Aujourd’hui, nous apprenons que le gouvernement Legault s’oppose à une évaluation globale du projet. C’est à dire, d’analyser les impacts de l’extraction, de la construction du gazoduc, du port, ainsi que les impacts de la circulation maritime sur les écosystèmes délicats. Cette idée d’analyser les différentes parties du projet séparément n’a aucun sens. Les entreprises en question sont dirigées par les mêmes administrateurs. L’existence des deux entreprises en question semble pertinente uniquement dans le but de contourner les règlements. Le gouvernement Legault et le nouveau ministère de l’environnement doivent prendre leurs responsabilités en s’opposant au projet, ou au minimum en tenant une évaluation environnementale globale.

Alex Tyrrell
Chef du Parti Vert du Québec

Alors que le gouvernement Legault annonce son intention de ne pas évaluer les impacts globaux du projet, le chef du Parti Vert du Québec, Alex Tyrrell, critique sévèrement le gouvernement et son nouveau ministre de l’environnement dans une publication Facebook.

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