Le 10 Avril 2019 – Montréal, Le chef du Parti Vert du Québec exige la démission de Denise Bombardier, chroniqueuse pour le Journal de Montréal, en raison des propos tenus dans son billet du 9 avril titré « La haine dans les rues de Montréal ».

Dans la chronique en question, Mme Bombardier soutient que les milliers de Québécois qui ont manifesté pour un Québec inclusif le 7 avril avaient une « haine des Québecois » en ajoutant : « nous ne sommes plus ici dans la diversité d’opinion et dans l’expression de la liberté de parole. Nous sommes plutôt dans une déclaration de guerre qui vise le gouvernement élu selon les règles de l’art. »

En réaction à cette déclaration spectaculaire de Mme Bombardier, le chef des Verts est sans équivoque : « Québécor est un média de masse qui véhicule l’information pour un grand nombre de Québécois et Québécoises. Cautionner les propos d’une chroniqueuse qui utilise la plateforme du JDM pour comparer la mobilisation pacifique de citoyens, la plupart issus de minorités, à une « déclaration de guerre » qui « vise le gouvernement » est inacceptable et dangereux d’un point de vue sociétal. Avec le pouvoir d’influence vient la responsabilité ; je demande donc à Québécor de prendre ses responsabilités et de retirer Mme. Bombardier de ses fonctions. »

Rappelons que plus tôt dans la semaine, Facebook a banni six comptes associés à des groupes haineux. « Québecor a la responsabilité importante de suivre l’initiative de Facebook et de mettre fin à la propagation et l’incitation à la haine envers les minorités sur sa plateforme » a déclaré Alex Tyrrell, chef du Parti Vert du Québec. « Mme Bombardier sait très bien que ce qu’elle écrit est faux. Elle le fait en pleine connaissance de cause et propage de manière répétitive la haine envers les minorités. »

Denise Bombardier a déjà été pointée du doigts à plusieurs reprises pour des propos homophobes, transphobes, antiféministes et islamophobes. Le Parti Vert du Québec appuie la laïcité des institutions et la liberté des individus. Nous sommes contre le projet de loi 21 et la suspension de nos droits fondamentaux.

 

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