Ces dernières semaines, la Bolivie a été déchirée par des manifestations et un coup d’État antidémocratique.

Après les élections qu’Evo Morales a remportées au premier tour avec 47% des voix, l’Organisation des États américains (OEA), basée à Washington et financée en grande partie par les États-Unis, a attaqué la crédibilité de l’élection sans preuve afin de renverser le gouvernement démocratiquement élu de Evo Morales. Nous assistons à l’impérialisme américain en action. Le Canada ne devrait pas rester les bras croisés alors que les institutions démocratiques des pays d’Amérique latine sont systématiquement manipulées par les intérêts particuliers des États-Unis.

Evo Morales est le premier président autochtone de la Bolivie. Il s’est exprimé avec force dans la lutte contre les changement climatique sur la scène mondiale et a mis en œuvre de nombreuses politiques progressistes au cours de son mandat.

La nouvelle présidente autoproclamée de droite a une histoire de haine envers les peuples indigènes et a déclaré qu’elle ne permettrait pas à Morales de retourner en Bolivie afin de participer à de nouvelles élections. Elle a dit que s’il revient, il sera persécuté et probablement emprisonné. Ceci est le début de ce qui pourrait devenir une dictature de longue durée. Le régime illégal vient d’annoncer qu’il va faire arrêter les législateurs du parti d’Evo Morales à partir de lundi. Des manifestants ont déjà été tués dans les rues. Des vies ont déjà été perdues.

Je condamne fermement ce coup d’État violent, oppressif et antidémocratique. Le Canada devrait être une voix pour la paix et la démocratie et devrait rompre les relations avec ce nouveau régime illégal en Bolivie au lieu de se ranger du côté de l’impérialisme américain et des intérêts particuliers.

À l’avenir, je demande au Parti vert du Canada d’adopter une position plus ferme sur la situation en Bolivie. La déclaration publiée par Annamie Paul, critique en matière d’affaires étrangères du parti, s’abstient de qualifier cette situation de coup d’État et accorde beaucoup trop de crédibilité au groupe de l’OEA basé aux États-Unis, dont l’ingérence dans les élections boliviennes a ouvert la voie à ce coup antidémocratique.

Alex Tyrrell

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