Bien avant la COVID-19, une crise rongeait déjà le Québec, la crise du logement. En effet, depuis 2019, la crise du logement ne cesse de s’aggraver, surtout dans les grandes villes. Cette pénurie de logements est principalement due à l’augmentation de la demande en habitations locatives alors que le pourcentage de logis disponibles est faible. Dans les grands centres urbains du Québec, le taux d’inoccupation des logements est de plus en plus faible, de nombreux ménages se retrouvent exposés au risque de se retrouver à la rue, nous nous dirigeons indiscutablement vers une pénurie de logements.
Ainsi, plus de 200 ménages à travers le Québec sont encore à la recherche de logements et n’ont toujours pas pu signer un bail pour le 1er juillet ou le 1er août 2020. La hausse des loyers, les faibles revenus et parfois la discrimination, précarisent davantage les ménages les plus vulnérables et nuisent à leur accès au logement. Par ailleurs, avec la crise de la COVID-19, la situation déjà précaire de nombreux foyers a empiré dû à la diminution des revenus et à la crise du secteur économique.
L’accès au logement est un droit fondamental dont doit bénéficier tous les citoyens et toutes les citoyennes, indépendamment de leur revenu, de leur statut sociale, de leur orientation sexuelle, de leur origine ethnique, de leur sexe et de leur condition physique ou mentale. Un gouvernement qui se soucie de ses citoyens et citoyennes se doit de protéger leur droit à une habitation décente et abordable. Le PVQ s’insurge de l’inaction du gouvernement Legault face à la précarité des citoyens!
Il est impératif que le gouvernement investisse davantage dans la construction de logements sociaux, et revoit les critères d’accès à l’aide d’urgence aux sans-logis à la baisse. Les locataires ne devraient avoir à couvrir leurs loyers qu’avec 20% de leurs revenus et non 25%. Il est temps que le gouvernement agisse dans l’intérêt des citoyens, en se souciant davantage de leurs réalités et en mettant concrètement sur pied des mesures visant à accompagner les locataires dans leur course au logement.
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Le FRAPRU demande à François Legault de faire de la crise du logement une priorité