La semaine passée, j’ai visité la région de l’Outaouais afin d’appuyer les demandes des Anishinaabek de Fort Coulonge Kitchesipirini, un groupe algonquin hors réserve qui habite le long de la Rivière des Outaouais sur ce qu’on appelle la MRC de Pontiac.
Les activistes autochtones veulent que le nom de la MRC et son logo soient changés, car ils trouvent que c’est de l’appropriation culturelle. La MRC s’est appropriée un nom autochtone et l’a ensuite donné à une institution coloniale sur un territoire occupé et non cédé.
Certains membres de la communauté autochtone locale et le chef Roger Fleury demandent à ce que la MRC de Pontiac trouve un nouveau nom. Les changements de nom, comme le retrait de certains monuments, sont des gestes de renonciation, qui est synonyme avec un progrès dans la lutte pour le vivre ensemble et l’inclusion de tous les peuples. C’est pour cette raison que j’ai appuyé, entre autres, le changement de nom du métro Lionel-Groulx et le retrait du monument de Sir John A MacDonald.
Tout comme plusieurs équipes sportives qui ont changé leurs noms jugent inappropriés de le faire, il me semble qu’en 2020 le Québec dans son ensemble devrait poursuivre ces changements à un bon rythme. Je demande donc à la MRC de Pontiac de débuter le processus afin de trouver un nouveau nom et une nouvelle signature visuelle dès maintenant.
En solidarité,
Alex Tyrrell
Chef du Parti Vert du Québec