Cette semaine le GIEC – Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat a publié son dernier rapport sur l’état du climat mondial. Comme vous l’avez sans doute deviné, le rapport dresse un portrait désastreux de l’état actuel de l’environnement et de ce qui pourrait arriver si nous poursuivons notre trajectoire actuelle de surconsommation, notamment en ce qui concerne les combustibles fossiles.
Le rapport est sans équivoque : les phénomènes météorologiques extrêmes s’intensifient rapidement, les températures mondiales et le niveau des mers continuent d’augmenter à cause de nous. Les choses vont empirer si nous ne prenons pas dès maintenant des mesures audacieuses et significatives pour réduire les émissions, ce que les Verts réclament depuis des décennies.
La bonne nouvelle est que de nombreux pays se sont engagés (en théorie) à réduire leurs émissions. C’est une excellente chose, mais nous avons vu les uns après les autres des pays ne pas atteindre leurs propres objectifs. Les discours et les paroles en l’air ne feront absolument rien pour réduire les émissions. Nous avons besoin dès maintenant de politiques fortes, d’accords internationaux contraignants sur le climat prévoyant des sanctions lorsque les objectifs ne sont pas atteints et d’une réduction drastique de la consommation de combustibles fossiles, de plastique et de biens de consommation.
Notre trajectoire actuelle n’est pas viable. Nous devons agir maintenant. Les obstacles à la réussite collective dans ce combat sont essentiellement la culture du consumérisme et la faiblesse des politiciens qui prétendent se soucier de l’environnement mais qui poursuivent des politiques qui le détruisent.
Le principal obstacle au progrès sur ces questions est politique. C’est ce qui m’a conduit à m’engager politiquement plutôt qu’à travailler sur la technologie et la science environnementale que j’ai respectivement étudiées au collège et à l’université. La politique est l’endroit où les décisions sont prises. Si vous voulez faire la différence dans cette bataille, faites tout ce que vous pouvez pour augmenter la pression politique sur les gouvernements afin qu’ils prennent des mesures concrètes avant qu’il ne soit trop tard. Cela peut notamment se traduire par une implication dans le Parti Vert du Québec et/ou présenter votre candidature aux élections provinciales de l’année prochaine.
En solidarité,
Alex Tyrrell
Chef du Parti Vert du Québec