Le chef du Parti Vert du Québec, Alex Tyrrell, a pris la parole, ce samedi 27 août, à Montréal, afin de présenter la candidature de Véronique Langlois, candidate officielle du Parti Vert pour les élections provinciales 2022, dans la circonscription de Mercier. Ensemble, ils se sont positionnés publiquement sur un enjeu très important à l’échelle de la province, soit toute la question de la crise du logement. Au Québec, le loyer des appartements a augmenté en moyenne de 16% depuis 2020 dans les régions métropolitaines, largement au-dessus du taux d’inflation annuelle de 4,7%. Le Parti Vert du Québec, par sa politique du logement, revendique des changements structurels dans le marché immobilier, des changements qui donneront aux locataires la possibilité de devenir propriétaire, qui arrêteront la spéculation immobilière et qui protégeront les locataires d’abus commis par de grandes entreprises d’habitation. Le Parti Vert du Québec compte mettre de l’avant cette politique durant les élections comme solution pour sortir au plus vite de la crise du logement.
Le chef du Parti Vert du Québec a profité de cette occasion pour préciser la position du parti en matière de la crise du logement. Le Parti Vert du Québec souhaite exproprier tous les logements locatifs qui sont la propriété de sociétés immobilières qui possèdent plus de dix logements. Ces logements seront payés à 80% de la valeur pré-pandémique et deviendront la propriété d’une nouvelle société d’État : Habitations Québec. Les gens qui habitent dans les logements auront deux options ; soit d’acheter leur logement pour le montant qu’Habitation Québec a déboursé ou bien de continuer à le louer, mais cette fois-ci avec une option d’achat. Les locataires qui deviendront propriétaires paieront certains frais d’entretien de l’immeuble; l’équivalent des frais de condo en coût. Les locataires verront une partie de leur loyer couvrir les frais d’entretien, tandis que le reste de leur loyer sera mis dans un compte d’épargne qui pourra leur servir pour acheter le logement, retourner aux études, prendre leur retraite ou bien acheter une propriété en dehors du programme d’Habitations Québec. Le PVQ juge qu’une telle politique donnerait la possibilité de résoudre la crise du logement qui sévit au Québec