Cet après-midi, le chef du Parti Vert du Québec, Alex Tyrrell, a participé à une manifestation à Montréal appelant à la fin de la guerre. Il a publié le texte suivant sur les réseaux sociaux:

“Au cours de la dernière année, des centaines de milliers de personnes, tant russes qu’ukrainiennes, ont été tuées ou blessées dans ce conflit inutile et évitable. Au lieu de prôner la paix, le gouvernement canadien a fait exactement le contraire. Nous avons déshumanisé, volé et sanctionné tout ce qui est russe. Nous avons romantisé l’idée de mourir et de souffrir en temps de guerre. Nous avons soutenu le gouvernement américain dans sa quête de domination mondiale. Nous avons enrichi les fabricants d’armes en dépensant des milliards de dollars en avions de chasse, en roquettes, en bombes et en armes. Nous avons choisi la voie de la confrontation, de la guerre totale et du discours politique haineux.

Cette semaine, le Premier ministre du Québec, François Legault, a déclaré que le Québec soutiendrait l’Ukraine “jusqu’à la fin”. Étant donné qu’il s’agit d’un conflit entre les États-Unis et la Russie, deux superpuissances nucléaires, à quelle fin se réfère-t-il ? Jusqu’à la fin du Québec ? Jusqu’à la fin du monde ? Le discours des dirigeants politiques de ce pays est déconnecté de la réalité, déconnecté des besoins réels de la population et déconnecté de nos valeurs les plus fondamentales de paix, d’égalité et de collaboration internationale.

L’Ukraine est de l’autre côté du monde, c’est un pays qui, il y a à peine plus de 30 ans, faisait partie de l’Union soviétique. Combien de personnes ici au Québec, au Canada ou dans le monde sont prêtes à mourir pour un différend territorial sur des parties de l’ancienne Union soviétique ? Combien de personnes soutiennent la domination mondiale de l’empire américain ? Combien de personnes sont prêtes à risquer la guerre nucléaire pour un conflit qu’elles ne comprennent pas et un récit qui leur a été nourri par un établissement médiatique et politique avide de guerre ?

Pour ma part, je ne suivrai pas cette voie vers le suicide collectif et la guerre, la mort et la violence sans fin. Le mouvement anti-guerre est peut-être petit, mais nous grandissons rapidement et à mesure que les gens en apprennent de plus en plus sur ce conflit, notre nombre continuera de croître et nous continuerons de prôner la paix, l’amour et la solidarité. ”

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