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Le chef du Parti Vert du Québec, Alex Tyrrell, a récemment fait campagne pour que la Ville de Montréal s’excuse et dédommage l’ensemble des personnes arrêtées arbitrairement lors des manifestations étudiantes de 2012 et 2013. Dans une déclaration, il a mentionné avoir été lui même encerclé par l’antiémeute a deux reprises et arrêté arbitrairement avec des dizaines d’autres personnes lors de ces manifestations.
Selon Tyrrell, les arrestations arbitraires ont violé les droits des manifestants et leur bien-être, leur expression politique ainsi que leur intégrité physique et mentale. Cette répression a été critiquée par l’ONU et plus récemment, condamnée par les tribunaux. Cependant, cela fait plus de dix ans que les victimes attendent justice.
Le chef du Parti Vert du Québec estime qu’il est temps que la Ville de Montréal s’excuse de manière sincère pour les abus que des milliers de personnes ont subis. Si l’administration Plante n’agit pas, l’histoire ne sera pas corrigée. Il faut veiller à ce que la liberté politique à Montréal ne soit plus jamais réprimée par des arrestations de masse arbitraires.
Tyrrell déplore toutefois que les recours collectifs ne puisse aider tous les manifestants ayant été arrêtés arbitrairement. Il mentionne que ceux qui ont été arrêtés lors d’autres manifestations que les 16 événements visés par les recours collectifs ne recevront aucune indemnisation. Il explique également que, faute de moyens à l’époque, il n’a pas pu se défendre devant les tribunaux pour faire valoir ses droits comme la plupart des gens.
Face à cette situation, Alex Tyrrell se tourne désormais vers la Ville de Montréal pour qu’elle étende son processus d’excuses et d’indemnisation à tous ceux et celles qui ont été arrêtés arbitrairement. Les délais judiciaires pour intenter une action collective sont dépassés, mais il est important de réparer les torts causés aux victimes de ces arrestations injustifiées.
En somme, la campagne d’Alex Tyrrell est un appel à la justice et à la reconnaissance de la souffrance des manifestants arrêtés arbitrairement lors des manifestations étudiantes de 2012 et 2013. Il est temps que la Ville de Montréal prenne ses responsabilités et fasse les excuses et les indemnisations nécessaires pour que les victimes de ces arrestations arbitraires puissent enfin tourner la page.