Alex Tyrrell a une fois de plus pris une position ferme en faveur de la diplomatie, saluant les premières négociations de paix sérieuses entre l’Ukraine, l’OTAN et la Russie depuis le début de la guerre. Dans une déclaration publiée cette semaine, Tyrrell a souligné que ces discussions, bien qu’attendues depuis longtemps, représentent une avancée majeure dans la bonne direction.

« Pour la première fois en trois ans, l’Ukraine, les États-Unis et l’OTAN ont engagé des pourparlers de paix significatifs avec la Russie. Avant ces discussions, l’Occident avait continuellement refusé l’ouverture de la Russie aux négociations. »

Pour Tyrrell, ces négociations confirment ce qu’il affirme, aux côtés d’autres militants pacifistes, depuis le début : la diplomatie, et non l’escalade militaire, est la seule voie viable. Il critique les années d’occasions manquées qui auraient pu sauver d’innombrables vies et éviter la dévastation de l’Ukraine.

« Cette guerre doit prendre fin. C’est la seule avancée positive de la présidence de Trump. »

Son commentaire met en évidence le paradoxe du leadership occidental : alors que des figures comme Kamala Harris ont en partie perdu une élection en raison de leur position belliciste, Trump, malgré ses nombreux défauts, a réussi à pousser l’OTAN vers la table des négociations.

« À mon avis, Kamala Harris a perdu l’élection parce que sa vision consistait à marcher vers la Troisième Guerre mondiale sans regarder en arrière. »

Une alternative claire à la politique guerrière du Canada

La déclaration de Tyrrell ne se limite pas à saluer les négociations – il appelle à un renversement complet de la politique étrangère actuelle du Canada. Il condamne directement la position agressive adoptée par Chrystia Freeland et Justin Trudeau, les accusant de promouvoir une « approche violente et conflictuelle » qui a prolongé la guerre et aggravé l’instabilité mondiale.

« J’appelle le gouvernement canadien et notre nouveau Premier ministre à abandonner l’approche violente et conflictuelle de cette crise, menée par les va-t-en-guerre Chrystia Freeland et Justin Trudeau, et à s’engager sincèrement dans ces négociations. »

Son alternative ? Un Canada qui privilégie la diplomatie aux alliances militaires :

• Se retirer de l’OTAN

• Réduire les dépenses militaires

• Réorienter les fonds vers les programmes sociaux et l’environnement

Ces positions remettent en question le statu quo à Ottawa, où tant les libéraux que les conservateurs continuent de soutenir l’expansion de l’OTAN et l’augmentation des budgets militaires. Tyrrell soutient que le Canada devrait emprunter une autre voie, mettant l’accent sur la construction de la paix plutôt que sur l’alignement militaire avec les intérêts américains.

« Nous devons continuer à plaider pour la paix »

Tyrrell met également en garde contre une vision des négociations comme une simple trêve temporaire.

« Les deux camps affirment qu’un accord devra être basé sur une solution à long terme plutôt qu’une pause temporaire permettant aux deux parties de se réarmer. »

Cette distinction est cruciale – elle déterminera si les efforts de paix aboutissent ou si l’OTAN et la Russie utiliseront une trêve pour se préparer à une nouvelle escalade militaire.

Son message final est clair : le Canada et la communauté internationale doivent rester engagés en faveur de la paix, même si ce premier cycle de négociations échoue.

« Espérons que ces négociations aboutissent, et si ce n’est pas le cas, nous devons continuer à pousser pour d’autres rondes jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée. »

Alors que les tensions commencent à basculer de la confrontation militaire vers la diplomatie, le message de Tyrrell se démarque. À une époque où la plupart des politiciens canadiens restent silencieux ou continuent de soutenir l’escalade de l’OTAN, il est l’une des rares voix à exiger un engagement sincère en faveur de la paix. La question est maintenant de savoir si les dirigeants du Canada écouteront – ou s’ils poursuivront sur la voie dangereuse du militarisme.