La nature est source de vie, c’est LA solution à la crise climatique.

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« L’humanité est une arme de destruction massive contre la nature. […] Oublions les rêveries de certains milliardaires : il n’y a pas de planète B. […]Il faut signer un pacte de paix avec la nature. »  António Guterres, secrétaire général des Nations unies.

Ces phrases résonnent jusqu’au fond de mon cœur, à tous les jours, depuis que je les ai lues. Pour moi, la nature est source de vie : c’est LA solution à la crise climatique.

Si on parle de la nature comme un grand tout qui réunit toutes formes de vie, c’est un ensemble d’écosystèmes qui, depuis des milliards d’années, se transforme et s’adapte. Certaines espèces n’ont pas survécues à travers le temps, et l’humain s’organise pour être parmi celles-ci, ayant décidé de s’exclure de cet écosystème en l’exploitant et en abusant de ses ressources au détriment des autres êtres vivants…

Heureusement, ce qui distingue l’humain des autres espèces, c’est sa capacité de pouvoir et vouloir aider les autres. Comme l’a exprimé l’anthropologue Margaret Mead, suite à sa découverte d’un fémur humain brisé et guéri :

“Dans le règne animal, si vous vous cassez la jambe, vous mourrez. Vous ne pouvez pas fuir le danger, vous rendre à la rivière pour boire ou chasser pour vous nourrir. Vous êtes de la viande pour la bête rôdeuse. Aucun animal ne survit à une jambe cassée suffisamment longtemps pour que l’os guérisse. Un fémur cassé qui a guéri est la preuve que quelqu’un a pris le temps de rester avec celui qui est tombé, a pansé la plaie, a transporté la personne en lieu sûr et l’a soignée pendant son rétablissement. Aider quelqu’un d’autre à traverser des difficultés est le point de départ de la civilisation”

Alors, pourquoi ne pas utiliser notre compassion et habileté humaine pour aider la nature à guérir? Pourquoi ne pas prendre soin et soigner les autres êtres vivants qui partagent avec nous cette planète qui flotte seule dans un univers immense sans autres vies à l’horizon?

Après une COP15 sur la biodiversité à Montréal où il y a eu un accord international, un nouveau rapport du GIEC, la mobilisation d’organisations pour protéger la nature, (notamment Nature Québec et SNAP), et sans oublier le combat quotidien des premières nations pour la conservation de leurs territoires les plus riches en biodiversité, il y a clairement de l’espoir pour le Québec.

Le territoire québécois abrite une biodiversité importante; il nous manque seulement la collaboration du gouvernement pour la valoriser et la protéger. Nous avons besoin d’un plan concret, d’un budget adéquat, des actions, des réglementations et des lois qui dirigent les différents ministères dans une stratégie cohérente.

Chaque jour qui passe, nous poursuivons la destruction de la nature et des espèces de notre planète. Il faut dès maintenant inverser cette tendance qui, au bout du compte, affecte notre propre survie. Si le gouvernement canadien est sérieux par rapport aux engagements qu’il a pris lors de la COP15, la mise en place d’un cadre législatif rigoureux dans la prochaine année serait certainement un excellent premier pas à faire.

Cet accord reconnaît également la place des gouvernements locaux et régionaux parmi les leaders. Certes, les pays se sont engagés nationalement, mais les solutions demeureront locales et devront être adaptées aux communautés et à leur contexte spécifique.

Il doit donc donner au public le pouvoir d’exiger des comptes et d’intenter des poursuites contre ceux qui détruisent la biodiversité, et permettre aux humains qui vivent sur un territoire d’en être responsable, d’en être les gardiens, de le soigner, de l’embellir et le mettre en valeur en utilisant ses ressources de façon équitable et durable. Nous devons aussi apprendre des premières nations, par un partage ouvert des connaissances, sur comment vivre en harmonie avec les écosystèmes du territoire qu’on occupe.

En tant que Porte-Parole de la biodiversité, de la faune et la flore pour le Parti Vert du Québec, je vais faire de mon mieux pour rallier tous les êtres vivants vers un objectif commun: bien vivre ensemble dans un espace partagé, car la biodiversité va au-delà des zones protégées.

Je vais suivre les décisions et actions du gouvernement qui gère notre territoire, partager avec vous les impacts, positifs et négatifs, sur la nature qui partage avec nous cet immense territoire de forêts, villes et d’eau. Je vais vous proposer les solutions du Parti Vert du Québec en m’appuyant sur des faits et analyses d’organismes, de spécialistes, d’experts et de scientifiques.

En espérant que les entreprises, les investisseurs et le gouvernement deviennent des alliés de la nature, plutôt que des ennemis.

Karine Steinberger
Porte-Parole du Parti Vert du Québec sur le dossier de la biodiversité de la faune et la flore du Québec.

 

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